• Bonjour tout le monde ! 

    Aujourd'hui, je vais vous présenter un énorme dossier sur une des causes les plus importantes actuellement : le dérèglement climatique. Il sera composé de deux parties : la première sur l'impact et le dérèglement climatique, la deuxième sur quelques études de cas. 

     PS : Ma journée à Thoiry a malheureusement été annulée car le parc est fermé :/... mais remplacée par un après-midi au Bois des Aigles !  

    Bref, bonne lecture ! :D 

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    Dossier Novembre (2) : L'impact et le dérèglement climatique 

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    Au programme, pour ce dossier : 

    Partie 1 : L’impact et le dérèglement climatique

    I° : L’impact Climatique ou quand le climat se dérègle

    II° : Le dérèglement climatique : tous mobilisés !

    III° : Une Terre en changement

    IV° : S’adapter, migrer ou disparaître

    V° : La vie sous-marine bouleversée

    Partie 2 : Etude de Cas

    I° : Les kangourous désemparés

    II° : Banquise en cours de fonte

    III° : Les migrateurs perdent la boussole

    ***

    PARTIE 1

    I° : L’impact climatique ou quand le climat se dérègle

    La Terre, depuis sa création, n’a cessé de changer de climat. Il s’est passé de grandes phases glacières à des périodes excessivement chaudes.  D’ailleurs, plusieurs espèces ont été impactées par ces changements  de température notamment les mammouths, éteints après la première grande phase glacière connue. Actuellement, la Terre connait une nouvelle phase de changement climatique. C’est pour cela que nous voyons notre banquise fondre et que la neige ne tombe plus en hiver. Mais, à la différence des anciennes phases de changement, celle-ci est en grande partie due à l’activité humaine.  En environ un siècle, la température a augmenté de 0,74 %, ce résultat devant être observé entre une période d’un millénaire !

    Cette hausse de température a forcément des conséquences : la principale est que la banquise est dans une phase de fonte majeure et inquiétante. De plus, cette fonte engendre de nombreux désagréments par la suite : l’augmentation du niveau de l’eau des océans (voir Partie 2- II°), des espèces habitantes sur la banquise gravement menacées, et des îles et de grandes parties de continents risquent d’être ensevelies sous les eaux. Les courants seront également modifiés, le taux de sel différent, les migrateurs aquatiques perdus, et certaines régions du monde seraient vraiment arides alors que d’autres vraiment glacées !  Mais, nous pouvons encore agir (Partie 1- II°).

    II° : Le dérèglement climatique : tous mobilisés !

    Le dérèglement climatique, comme dit dans le  I°, est engendré par les activités humaines. Les humains brûlent chaque jour du pétrole, du charbon… ce qui crée des gaz à effet de serre qui réchauffent l’atmosphère rapidement. Nous devons donc produire moins de gaz et, pour se faire, la technologie a déjà innové en  créant de nouvelles choses écologiques comme :

    • L’énergie renouvelable, ne produisant pas de gaz à effet de serre. Elle peut par exemple être incarnée par l’énergie éolienne, ou la force des marées (la force du déplacement important d’une grande masse d’eau).
    • La construction d’habitations consommant peu d’énergie fossile (non renouvelable)
    • La mise au point récente de véhicules électriques (se rechargeant) et de véhicule hybride (marchant avec de l’électricité et de l’essence : un « mixte » de la voiture électrique et de la voiture dites « basique »)

    Chacun de nous peut agir à la préservation de la Planète, notamment en :

    • Favorisant les transports en commun (bus, trains…) et le vélo (en ville). Vous pouvez même vous servir de vos jambes et faire de la marche à pied !
    • Économisant l’eau et l’électricité : se doucher au lieu de prendre un bain, éteindre les lumières en sortant d’une pièce (astuce : je peux vous conseiller ce que je possède : les lampes avec des détecteurs infra-rouges ! Comme ça, les lampes s’allument et s’éteignent automatiquement en fonction de la présence ou non d’humains dans la pièce. Plus besoin de s’embêter à éteindre les lumières !) et ne laisser pas vos appareils en veille : vous ne vous en servez pas, l’énergie est utilisée inutilement.
    • Triant ses déchets et en produire le moins possible !

    Les associations comme le F.G.N et le WWF luttent pour la sauvegarde de l’écosystème et lancent des projets dans le monde entier.

    III° : Une  Terre en Changement

    Les Suderbans, menacés par les eaux

    Source : dinosoria.com Par la montée des eaux, plusieurs deltas, littoraux et lagunes seront noyés ! Problème qui se pose au Parc National des Suderbans au Bengale. Ce parc possède une des plus belles et plus grandes mangrove du Monde. Mais, c’est juste dans cette forêt que vivent les célèbres Tigres du Bengale, déjà en danger critique. Plus le niveau monte, plus le tire est menacé et si cela continue, l’espèce va définitivement disparaître en milieu naturel, et avec la mangrove ensevelie par l’eau, la terre perdra alors deux grands trésors.

     

     

    En Afrique

    Source : nature.caIl n’y en avait déjà pas beaucoup, il ne va plus en avoir du tout ! En Afrique, le dérèglement climatique pourrait créer une énorme pénurie en eau potable mais pas que ! Le plus haut  et un des seuls sommets africains où il y a de la neige risque un jour d’être totalement  dépourvu de la couche blanche duveteuse. Le territoire de l’éléphant d’Afrique deviendrait quant à lui complètement aride et invivable car les feux de forêts fréquents et le manque d’eau sur le territoire forcerait les éléphants à mourir ou migrer vers le Sud pour survivre. Ils quitteraient alors leur zone de vie protégée et seraient alors encore plus à ciel ouvert pour devenir les futures victimes des malfaiteurs (braconniers…).

    IV° : S’adapter, migrer ou disparaître

    Avec tous ces changements, les animaux devront s’adapter plus rapidement à l’augmentation de la température à Terre : ils doivent se faire de nouvelles conditions de vie : la diminution de leur territoire,  donc d’espace disponible de chasse et de reproduction : les pingouins et les ours polaires ont été contraints de s’adapter à ce fait.

    Mais, la Nature est bien faite et l’on constate que certains animaux changent de régime alimentaire et que d’autres changent de taille : les pingouins, qui voient leur territoire réduit, rétrécissent. Mais, c’est également dû à la diminution de leur quantité de nourriture avalée. D’autres migrent vers d’autres contrées vers le Nord. Les animaux se déplacent mais les végétaux quant à eux doivent déposer leur graines et attendre qu’elles prennent le vent pour pouvoir se propager. Il est donc plus difficile pour les plantes de s’adapter.

    Mais, en migrant, les animaux peuvent se retrouver sur un territoire déjà conquis, ce qui va alors créer une source de conflits nombreux entre les espèces : par exemple le renard polaire doit disputer maintenant ses proies avec le renard roux qui a migré sur son territoire.

    V° : La vie sous-marine bouleversée

    Comme dit dans le dossier WWF 1, les coraux sont extrêmement sensibles au degré de salinité et à la température de l’eau : 1°C de plus ou de moins  et le corail blanchit et meurt. Mais, les récifs coralliens abritent parmi les plus riches écosystèmes de la Terre et nourrissent des milliers de poissons. Si une importante masse de corail venaient à disparaître, les poissons et leurs variétés s’appauvriraient et l’espèce humaine perdrait alors une source alimentaire essentielle.

    Les mangroves (cf partie 1- III) sont les lieux de reproduction des poissons. Si elles venaient à disparaître, les poissons ne pourraient plus se reproduire… Le plancton quant à lui vit dans les eaux chaudes. Avec les courants qui changent, ces microscopiques se déplacent vers les eaux encore plus chaudes Nord, comme celles du Sud refroidissent. Les poissons qui s’en nourrissent les suivent et ils sont eux-mêmes suivit de leur prédateurs. Cela va donc amener à un dépeuplement des eaux froides.

    Pour les tortues de mer, la modification des courants entraîne le fait qu’elles se perdent et peuvent alors pas rejoindre la plage où elles sont nées pour pondre à leur tour leurs œufs, sans parler des filets de pêche et des braconniers. On remarque un important déclin de la population des tortues de mer.

    ***

    PARTIE 2

    I° : Les kangourous désemparés

    Les kangourous vivent sur un territoire particulier : l’île continent isolée dans l’Hémisphère Sud, j’ai nommé l’Australie ! De longues périodes de sècheresse, d’inondations et de cyclones se succèdent sans cesse et le kangourou doit s’y faire.

    Source : dinosoria.com

    Dans le futur, les plaines fertiles où vivent les kangourous deviendront des territoires arides, à cause de la disparition des points d’eau. Suite à cela, les kangourous qui mangent de l’herbe et des fruits seraient contraints de migrer à travers le continent jusqu’à se retrouver un jour bloqués et obligés de se laisser mourir. Mais, les kangourous et les wallabies s’adaptent très difficilement, ils sont notamment sensibles à la température : 0.5 °C en plus ou en moins et vous ne reconnaitrez pas cette mignonne petite bouille. Les kangourous vivant dans le froid des monts devront migrés encore plus haut, vers les pics des montagnes, ce qui les amènerait à leur principal prédateur : le renard (voir plus bas). De plus,  les espèces invasives (introduites volontairement par l’Homme) colonisent les territoires des kangourous. Nous parlons alors du rat, un prédateur et du lapin, qui outre le fait qu’ils colonisent massivement le territoire des kangourous, ils délogent également des oiseaux marins comme l’albatros. Les renards et les chats, quant à eux, se chargent de manger les marsupiaux (petits singes munis d’une poche ventrale où leur petit va être élevé). Le dérèglement climatique a aussi de drôles d’effet sur les tortues : les scientifiques remarquent que dans les plages du Nord de l’Australie, la plupart des petits qui naissent sont des individus de sexe féminin. En effet, comme chez la plupart des reptiles, la chaleur à laquelle incube l’œuf détermine son sexe.

    II° : Banquise en cour de fonte

    Le dérèglement climatique, à cause de la rotation de la Terre, est bien plus prononcé aux pôles Nord et Sud que partout sur la surface de la Terre. Au Groenland, en Arctique et en Alaska, la température aurait augmenté de 2 à 3°C : la banquise fond alors les habitants ne vivent plus que sur une fine couche de glace. Les populations des Pôles commencent déjà à décliner. En effet, la glace fond instantanément ce qui fait que de gros blocs de glace tombent et fondent dans la mer tel un glaçon dans un verre d’eau.

    Pour les ours polaires, leur terrain de chasse diminue juste au moment où ils doivent refaire leur réserve de graisse pour l’hiver. Mais, c’est également dans cette même période que naissent les petits.  Les oursons vont donc se retrouver affamés, privés du lait de leur mère et de nourriture. Nous pouvons même apercevoir que certaines petits sont séparés de leur mère et dérivent sur des blocs de glace vers le large. Les phoques sont également en manque de nourriture.

    De l’autre côté de la Terre, les manchots eux aussi crient famine ! Avec le recul des bords de la banquise, les manchots doivent parcourir des kilomètres jusqu’à un autre rivage pour y trouver du poisson. Seul les plus résistants y arriveront.

    III° : Les migrateurs perdent la boussole 

    Les oiseaux sont, en général, de grands migrateurs. Ils sont particulièrement sensibles aux variations du climat. Les oiseaux marins sont affectés par le réchauffement des eaux. Des colonies disparaissent car, faute de nourriture, elles ne peuvent pas se reproduire : leur nourriture, migrée vers le Nord, est hors d’atteinte.

    A cause du dérèglement climatique, les oiseaux migrateurs repoussent leur départ et leur arrivée. Ils sont complétement déboussolés car ils ne savent plus quand partir et quand revenir. Ils se retrouvent donc parfois sans nourriture. De plus, certaines migrations sont prolongées car les territoires a habiter sont déjà occupés par des oiseaux qui sont arrivés avant ceux à qui le lieu était attribué.

    ***

    Texte : © 2014 Sasha Auffret (alias Sasha27). 

    Source : Club Panda, byWWF / Dossier n°1 : Océans et côtes.

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    Images : Voir au survol avec la sourie 

    Correction : Gaëlle Denis (Merci grande ! :D)

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    Ce dossier vous a plu, ou pas ? Vous avez des questions ? N'hésitez pas à le commenter et à le partager !

    Bonne journée! 

    Bizz

    WWF / Dossier n°3 : Le but des Parcs Zoologiques.


    11 commentaires
  • Bonjour à tous ! 

    Désolé de ne presque pas avoir posté d'articles cette semaine, mais je travaillais sur ce dossier depuis mercredi soir, et, je ne l'ai achevé qu'hier dans la soirée ^^'. Donc, el voici : le plus long dossier pour l'instant, sur les lémuriens. 

    Bonne lecture ! :D 

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    Dossier Novembre : Les Lémuriens

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    Au programme, pour ce dossier : 

    => Nos lointains cousins, les lémuriens

    => Un mammifère habile et expressif

    => Protégeons les lémuriens !

    => Les lémuriens diurnes

    => Les lémuriens nocturnes

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    I° : Nos lointains cousins, les lémuriens.

    Les lémuriens sont une petite famille appartenant à l’ordre des primates, comme l’Homme. Ce qui en fait nos lointains cousins, au même titre que tous les autres primates. Les lémuriens, contrairement à leurs roches ancêtres les loris, ce sont installés non pas sur le continent Africain mais sur une île très proche : Madagascar. L’intérêt qu’ils ont à être arriver sur cette île est que grâce à la forêt dense, les lémuriens n’ont qu’un seul prédateur : le fossa fossa (félin), car l'Homme en fait bien évidemment parti pour la destruction de son habitat (voir III°). C’est sûrement grâce à ce peut de prédateurs quel les lémuriens se sont développés très rapidement et sur toute la surface de l’île. Les lémuriens sont arrivés à Madagascar, mais comment ? Personne n’en ai certain mais l’on pense que c’est grâce aux arbres tombés sur le Canal de Mozambique qui sépare l’île du continent. Les lémuriens s’en seraient servis comme d’un radeau, et qu’ils ont finalement débarqués sur l’île.

    II° : Un mammifère habille et expressif

    Il y a seulement 2000 ans, une espèce de lémuriens géants de la taille d’un gorille a existé. Actuellement, les lémuriens sont plutôt de petites tailles et ressemblent à des petits singes malgré le fait qu’il soit tous différents par leurs couleurs et leurs tailles.

    Ils sont en grande partie dotés d’une queue touffue, et possède tous des membres équipés de 5 doigts pourvus d’angle plats, sauf un orteil avec une griffe qui sert à faire leur toilette. Les crânes des lémuriens sont volumineux et possèdent un long museau allongé. Les lémuriens ont une orbite oculaire tournée vers l’avant, comme l’Homme, mais ils ne voient en général que d’une seule couleur.  Les lémuriens disposent également d’une « palette » de cris, très variée, allant de cris de guerre aux cris d’amour les plus fous. Vous aurez plus de chances d’entendre un lémurien que d’en apercevoir un. Ces primates sont tous arboricoles : ils vivent en général en groupe hiérarchique mais tous vivent dans les arbres.

    Les lémuriens sont frileux : ils recherchent sans cesse le Soleil. D’ailleurs, ils passent une grande partie de leur journée à faire des bains de Soleil, à dormir et à rechercher de la nourriture. Les lémuriens sont essentiellement végétariens, se nourrissant de fruits, de fleurs et feuilles… mais ils ne se refusent pas larves et insectes !

    La femelle lémurien n’est fertile que de deux à trois jours par an. La reproduction est donc une tâche difficile : le mâle ne doit pas rater le bon moment. La période de reproduction vraie en fonction des espèces et la femelle ne fait naître qu’un seul petit, mais peut aller jusqu’à 3 par portée, qu’elle va allaiter deux mois. A partir de leur dix-huit mois, les petits sont totalement autonomes et matures sexuellement. Les lémuriens vivent en moyenne de 10 à 15 ans à l’état naturel mais ils peuvent vivre jusqu’à trente ans en captivité !

    III° : Protégeons les lémuriens !

    D’après UICN (Union Internationale pour la Conservation des espèces), une espèce de lémurien sur quatre est vulnérable, même chiffre pour les lémuriens en voie de disparition et une sur six est en danger critique d’extinction.  Une convention interdit le trafic de lémuriens, mais  l’on constate qu’il y en a toujours notamment pour leur viande et pour en faire des animaux de compagnie. Mais, au-delà de ce problème, la problématique de la destruction de leur habitat naturel est aussi une des raisons de la perte des lémuriens. Les autorités malgaches comptent cependant créer de nouveaux espaces protégés sur l’île qui abrite ¼ des primates de la Terre. Le WWF, quant à lui, compte restaurer la forêt de l’Est de l’île. Les parcs zoologiques font aussi des efforts : 40 zoos se sont associés pour la reproduction des lémuriens et les relâcher ensuite dans les zones protégées de Madagascar.

    IV° : Les lémuriens diurnes

    Les lémuriens diurnes sont vraiment très discrets. Etudions un peu plus en détails quelques familles et espèces :

    Ø  Les Indris

    WWF / Dossier n°5 : Les lémuriens.

     

    Les indris (ou indridés) sont parmi les plus grands lémuriens du monde, et sont tous végétariens. Les indris sont considérés diurnes car la plus grandes parties des sous-espèces sont diurnes, à l’exception de l’avahi au pelage gris-roux, c’est-à-dire qu’ils sont de sortie le  jour et de repos la nuit.

     

     

    Ø  L’indri-indri

    L’indri-indri est le plus grand lémurien du monde connu : il peut faire jusqu’à 75 centimètres de hauteur pour neuf kilogrammes ! On peut les trouver par groupes familiaux sur la côte Est de Madagascar, qui sont dominés par des mâles. Son pelage est noir et blanc,  sa queue est minuscule, ce qui fait de l’indri-indri un lémurien discret. Il ressemble drôlement à l’Homme, ce qui explique que les habitants de l’île pensent qu’il est l’ancêtre le plus proche de l’Homme. L’indri-indri se fait remarquer notamment pour pouvoir pousser des cris à deux kilomètres à la ronde.

    Ø  Les makis-catta

    WWF / Dossier n°5 : Les lémuriens.

    Les makis se sont adaptés à tout type de lieu ! C’est d’ailleurs pour ça que l’on peut le trouver sur toute l’île. Les makis consacrent une grande partie de leur journée à manger des gousses et des feuilles de tamarinier. Le maki-catta  est devenu l’emblème de Madagascar. Sa queue est aussi longue que son corps qui fait 50 centimètres. Elle possède une alternance de 24 anneaux rayés de noir et de blanc. Contrairement aux autres lémuriens, le maki-catta est aussi à l’aise sur Terre où il se déplace à quatre pattes que dans les arbres où il se relève très bon grimpeur ! Les malis vivent en groupe d’une quinzaine d’individus soudés, où presque aucunes bagarres (sauf les mâles pour les femelles) n’ont lieu. Ils marquent  leur immense territoire par la disposition d’urine  et de sécrétassions. Ils vivent dans un groupe hiérarchique et communique par mouvements de queue, de corps, de tête ou même par mimiques. Les makis possèdent également un large répertoire de cris aigu.

     

     

     

    V° : Les lémuriens nocturnes

    Dans les lémuriens nocturnes, on distingue cinq grandes familles :

    ©  Les cheirogaleinés

    ©  Les daubentonidés

    ©  Les lepilemuridés

    ©  Les indridés

    ©  Les lémuridés

    Etudions quelques familles :

    Ø  Les chirogales (famille : cheiroaleinés

    WWF / Dossier n°5 : Les lémuriens.

    Ce sont de petits lémuriens qui ressemblent d’avantage à un écureuil qu’à un singe. Cette famille regroupe 25 espèces dures à identifier pour leur ressembles physiques flagrantes. Dans ces familles, les microcèbes, qui sont les plus petits lémuriens de la Terre. Ils ne pèsent que 30 grammes : leur queue est aussi, voire plus longue que leur corps qui ne mesure pas plus d’une douzaine de centimètres. Les chirogales sont insectivores et frugivores. Ils peuvent aussi apprécier du miel et du nectar. Cette famille se caractérise aussi par le fait que ce soit la seule famille de lémuriens hibernante leur de la saison sèche.

     

    Ø  Les daubentonidés : Le Aye-Aye

    WWF / Dossier n°5 : Les lémuriens.

     

    Le aye-aye est la seule espèce connue appartenant à la famille des daubentonidés. Mais, les lémuriens géants, espèce éteinte, appartenait également à cette famille. Le aye-aye est souvent assimilé au spectre, avec son étrange profil composé d’une queue touffue et de yeux globuleux. Son habitat se résume à la forêt équatoriale, mais, en raison de la destruction de son environnement et pour mieux les apercevoir, il vaut mieux aller essayer d’aller trouver le aye-aye dans une petite île au Nord de Madagascar, où il a été réintroduit avec succès.

     Les ayes-ayes ont deux particularités : ses longues incisives recourbées sur elles-mêmes, ce qui  lui permet de ronger l’écorce et les graines. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a beaucoup été assimilé aux rongeurs. Et enfin, ses doigts sont longs et crochus, ce qui lui permet d’aller fouiller dans le fond de l’écorce pour « pêcher » larves et insectes. 

    ***

    Texte : © 2014 Sasha Auffret (alias Sasha27). 

    Source : Club Panda, byWWF / Dossier n°1 : Océans et côtes.

     

     

     

     

    Images : itsnature.org ; akannamelusine.skyrock.com ; monde.des.mammiferes.free.fr ; animals.nationalgeographich.com

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    Ce dossier va plu, ou pas ? N'hésitez pas à le commentez et à le partagez !

    Bonne soirée! 

    Bizz

    WWF / Dossier n°3 : Le but des Parcs Zoologiques.


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