• Bonjour ! Désolé déjà de ne pas avoir posté d'articles cette semaine, mais, ce sera comme ça désormais.

    Un deuxième dossier WWF sur les fourmis, en espérant vous apprendre des infos en plus sur cet étonnant insecte !

    Bonne lecture.

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    DOSSIER SEPTEMBRE 2014 : Les Fourmis.

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    Au programme, pour ce dossier :

    ==> Portrait d'une fourmi

    ==> Tailles et Couleurs de la fourmi

    ==> Stades de vie : de l’œuf à l'adulte

    ==> La vie de fourmi...

    ==> La fourmilière : une entre-aide bien réelle

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    I° : Le Portrait de la fourmi.

    La fourmi est un insecte social. Son corps se compose de 3 parties : la tête, le thorax, et l'abdomen.

    A son thorax sont attachées 6 pattes mobiles. La tête de la fourmi, sur laquelle est disposée une paire de mandibules solides, ce qui correspond environ à nos dents. Et également une paire d'antennes et de yeux.

    Son cerveau est plutôt petit proportionnellement petit comparé à la taille de son corps. 

    Revenons sur :

    • Ses mandibules qui lui servent à découper la nourriture, à se battre et à faire le nid...
    • Ses antennes, qui lui servent à toucher les choses, communiquer avec les autres individus et sentir. La fourmi en prend soin en les nettoyants régulièrement à l'aide de ses pattes avant, qui font office de peigne.

    Au thorax de la fourmi sont attachés ses 6 pattes toutes munies de petites griffes et de poils "moustaches". C'est également dans cette partie du corps qu'est situé le cœur de l'insecte. Les mâles et les jeunes femelles ainsi que la reines sont munis d'une paires d'ailes fixée à cette partie. Le thorax est relié à l'abdomen par une partie très petite, le pétiole.

    L'abdomen est en quelque sorte le "ventre" de notre fourmi. Pour entretenir les liens avec ses congénères, la fourmi peut régurgité un petit liquide de leur estomac, le miellat. Cette technique se nomme la trophallaxie. Pour demander du miellat à une camarade, la fourmi n'a qu'à lui tapoter une antenne.

    Les fourmis n'ont pas de poumons, mais des petits trous sur les côtés du corps, ce qui va faire rentrée de l'air dans le corps de la fourmi. Pour les fourmis piquantes, comme nos fourmis rouges européennes par exemple, on trouve au bout de l'abdomen un dard relié à une petite "réserve" de poison. C'est avec ça qu'elles nous piquent. 

    II° : Tailles et couleurs de la fourmi.

    • Couleurs

    La couleur de la fourmi se détermine en général suivant son niveau agressivité : plus elle est sobre, plus elle est passive. Au contraire, plus elle est colorée, plus elle est agressive. Par exemple les fourmis noir et bleu foncé seront plutôt d'un tempérament passif au contraire les fourmis brunes et les rouges seront agressives.

    En Australie, une fourmi verte, la fourmi tisserande, a été découverte. Elle a plutôt un tempérament passif et à la capacité de coudre des feuilles avec de la soie extraite de ses larves pour fabriquer des nids. Elle utilise ses mandibules pour faire ce dure travail. Une fois le nid achevé, elle l'élève dans un arbre, où l'habitation sera en sécurité.

    • Tailles

    Les fourmis peuvent en fonction des espèces, avoir des tailles très variées : de 2 millimètres, jusqu'à un record de 4 centimètres pour les fourmis du Brésil. Mais cela dépend aussi de leur rang social, à l'intérieur de la fourmilière : en général, les ouvrières et les nourrices sont plus petites que les reines et soldates.

    III° : Stades de vie d'une fourmi, de l’œuf à l'adulte :

    • L’œuf

    Seule la reine peut pondre des œufs, au printemps voire en été. Ovale, minuscule et blanc translucide, les œufs sont déposés dans les nurseries avec soin par les ouvrières, qui les élèverons jusqu'à leur naissance. Le stade de l’œuf varie en fonction des espèces : de quelques semaines à quelques mois...

    • La larve

    La future fourmi n'a pas encore de pattes ni d'antennes mais un féroce appétit que les ouvrières vont s'épuiser à satisfaire pendant de longues semaines. Puis, d'un coup, la larve arrête de manger et se prépare pour le dernier stade avec l'âge adulte : le stade nymphe.

    • La nymphe

    La fourmi adulte se voit apparaître. Les antennes et les pattes poussent pour rester collées le long du corps. Elle ne mange pas pendant plusieurs mois...

    • L'adulte

    Aidée par les ouvrières, la nymphe se débarrasse de sa "coquille". Elle prendra la couleur définitive et connaîtra son statu social d'ici peu. En attendant, la carapace durcit. Elle est partie pour plusieurs mois, voire plusieurs années de vie au sains du groupe.

    IV° : La vie de fourmi...

    • Les ouvrières

    Ce sont les plus petites et les plus nombreuses de la colonie. Elles sont stériles, c'est-à-dire qu'elles ne se reproduisent pas, comme le reste de la fourmilière d'ailleurs (sauf la reine). Elles élèvent les futures fourmis et entretiennent la fourmilière : elles rapportent de la nourriture et nettoient les couloirs.

    • Les soldates

     Elles défendent la fourmilière des intrus. Elles ont une tête 2 à 3 fois plus grosse que celles des ouvrières et leur mandibules sont plus solides.

    • Les fourragères

    Elles prennent de la nourriture qu'elles vont redistribuer à la colonie sous forme de miellat. Elles nourrissent toutes les fourmis, même la reine.

    • La reine

    C'est la mère de toutes les fourmis de la colonie. Elle s'accouple une seule fois et va ensuite allez s’enterrer sous terre pour y rester jusqu'à sa mort. Les ailes, qui lui deviennent inutiles, tombent du corps de la fourmi. Elle va pondre beaucoup d’œufs pour peupler la future fourmilière. Elle va élever la première génération et va ensuite laisser ce rôle à des ouvrières. Après plusieurs générations, le nid et bien garni et devient une fourmilière.

    V° : La fourmilière, une réelle société :

    Les fourmis font tout ensemble : elles peuvent repousser des ennemis et déménager en cas d’inondation. Dans ce même cas, elles peuvent construire un radeau pour pouvoir survivre.

    Elles se nourrissent de sucre, dont elles raffolent mais également d'insectes morts. Certaines cultivent même des champignons. Pour aller chercher de la nourriture, où pour ne pas se perdre, les fourmis laissent après leur passage un petit odorant appelé phéromone. Ses sœurs peuvent également la rejoindre grâce à ce mariage. 

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    Texte : © 2014 Sasha Auffret (alias Sasha27).

    Source : Club Panda, byWWF / Dossier n°1 : Océans et côtes.

     

     

     

     

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    Bonne soirée.


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  • Bonjour à vous. Basé sur un lien de partenariat avec le WWF France suite à un échange mails, j'ai pu accédez à des dossiers en ligne très intéressent. Donc, chaque fois un dossier terminé, un article tel que celui-ci sera posté pour faire un résumé de ce dossier.

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    DOSSIER AOÛT 2014 : Les Océans et les Côtes.

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    Pour ce premier dossier, au programme :

    ==> Les récifs

    ==> La Terre : notre monde aquatique

    ==> Le dérèglement climatique menace la biodiversité marine

    ==> Les côtes

    ==> Que propose le WWF ?

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    I° : Les récifs de coraux.

    Abritant 25% des espèces marines, les récifs coralliens ont su créer un écosystème riche et varié. On peut trouver des récifs de corail sur toutes la surface du globe, que se soit dans les mers chaudes que dans les océans de glace.

    Les coraux se forment suite à un regroupement de polypes, de tous petits êtres vivants. Constamment en amélioration, les polypes construisent sans cesse le corail, les récifs sont donc en constante évolution.

    Les polypes se nourrissent de plancton, qu'ils attrapent grâce à de petites tentacules semblable à celles des méduses, qu'ils rentrent le jour, pour éviter que les prédateurs ne les attrapent. Mais, les tentacules sortent la nuit pour attraper leurs nourriture.

    Détruit auparavant naturellement, le corail est maintenant la proie de l'homme. Effectivement, involontairement, certaines ancres jetaient par les bateaux heurtent les récifs  et les casses. Les filets de pêche sont aussi une menace. Mais, ce n'est pas tout : les touristes passant arrachent sur leurs passages un bout de corail, détruisant le récif petit à petit. La pollution et le réchauffement climatique peuvent également être fatals à certaines récifs.

    II° : La Terre; notre monde aquatique : une riche biodiversité.

    La vie se cache partout sur la Terre. Elle est apparue il y a des milliards d'années dans les océans et ne cesse de se développer. Avec près de 100 millions d'espèces marines et terrestres répertoriées, de la gigantesque Baleine Bleue aux microscopiques bactéries, encore bien des espèces sont à découvrir. La biodiversité marine est la plus riche de la planète.

    Le poisson Napoléon, un géant des récifs, en fait partie. Mais, il est malheureusement classé menacé par l'UICN. Ce poisson vit dans le Pacifique et dans l'Indien et défend activement son territoire des prédateurs et des autres spécimens. Il peut mesuré jusqu'à 2 mètres 30 et vit jusqu'à 30 ans. Un record pour un poisson à écailles ! Mais il est menacé hélas par la pêche pour les collectionneurs de poissons d'aquariums.

    III° : Le réchauffement climatique, une menace pour l'écosystème marin.

    Le réchauffement des eaux de surfaces entraîne le déplacement du microscopique plancton. Etant tout en bas de la chaîne alimentaire, ses prédateurs vont le suivre et les prédateurs de leurs prédateurs également. Ce mouvement créait un incroyable déplacement de population sous-marine risquant de dépeuplé les mers chaudes et de créer une surpopulation dans les eaux froides.

    Conséquences du réchauffement climatique sur le corail et les courants :

    Les coraux savent se montrer sensibles aux taux de salinité (présence de sel) et à la température de l'eau. Par exemple, une toute petit augmentation de température, de 1°C ou bien même 0.5°C, ferait blanchir le corail et le ferait mourir. Si ce phénomène se produirait massivement, c'est tout l'écosystème sous-marin qui serait remis en cause, des espèces marines pourraient s'éteindre et l'Homme perdrait une source d'alimentation presque vitale.

    Le courant marin "choisi" sa destination, ralentie ou accélère en fonction de la température de l'eau. Les tortues marines, sont malheureusement touchées par ces déviations sous-marines et perdent leurs routes.  Effectivement, les tortues marines, grandes voyageuses, suivent en général le courent Nord ou Sud. Les tortues marines ont donc remarquablement survécu au réchauffement des océans, mais, leurs populations ne fait que de baisser suite au braconnage, à la pêche et à la pollution.

    IV° : Les côtes.

     Comme vous le savez, les eaux du littoral sont moins profondes que celles du large. Le Soleil pénètre alors plus facilement au bord, là où grandissement les algues grâce à la photosynthèse produite justement par les rayons de Soleil. D'ailleurs, de nombreuses espèces tels que crustacés et poissons grandissent sur les côtes et partent une fois adulte vers le large.

    Le littoral jour également un rôle primordial pour l'érosion. Effectivement, les grosses vagues se cassent sur les roches avant de s'échouer sur la plage. Le Japon, par exemple, est démunie de roches sur les littoraux. Les grosses vagues en profitent donc pour se casser brusquement sur la plage créant parfois une catastrophe.

    Les Mangroves :

    Situé le long d'un littoral, la mangrove est constitué d'arbres rares pouvant grandir et implanter leurs racines dans l'eau de mer. Ces arbres sont des palétuviers. De nombreux poissons viennent s'y abriter pour grandir et pondre leurs œufs. Parfois, les prédateurs de certains habitants des racines du palétuvier reviennent du large. La mangrove est donc un lieu insolite riche en biodiversité.

    Mais, la mangrove peut également faire office de barrières entre la côte et quelques vagues, ras de marée et marées. La plus grande mangrove se situe sur l'île de Madagascar.

    V° : Que propose le WWF ?

    La mer et l'océan fournissent depuis toujours à l'Homme des ressources indispensables à la vie, tel que le sel, le poisson, le sable... mais, l'Homme à trop longtemps pensé que ces ressources étaient inépuisables. De nos jours, les pêcheurs ont bien remarqué la diminution du nombre de certaines espèces de poissons. Des nouvelles techniques meilleurs voient le jour, pêche trop de poissons en même temps. Les adultes ne  peuvent pas se reproduire comme ils se retrouvent dans le filet. Les jeunes se retrouvent également dans le filet, arrêtant le développement de l'espèce. On appelle ça la surpêche.

    Le thon rouge est la principale victime de la surpêche. Leur nombre ne fait que décroître. Il faut donc prendre des précautions pour sauvegarder des espèces menaçant de s'éteindre. Mais, il n'y a pas que du noir à la situation : des initiatives ont été lancées :

    • Dans le golfe de Gasgone, en Espagne, où les pêcheurs de langoustines ont mis au point un filet modifié pour laissé au jeunes merlus et langoustines trop jeunes pour la commercialisation une chance inouïe de s'en sortir.
    • En Guyane, où chaque année, plus de mille tortues étaient, par erreur, capturée dans les filets des pêcheurs de crevettes. Le WWF a donc mis au point un nouveau filet permettant à tout animaux plus grands que la crevette de s'échapper du filet. Ces filets sont les TTEP. Depuis, presque plus aucune tortue ne s'est retrouvée prise au piège.

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    Texte : © 2014 Sasha Auffret (alias Sasha27).

    Source : Club Panda, byWWF / Dossier n°1 : Océans et côtes.

     

     

     

     

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    Ca vous à plu ? Hâte de voir la prochaine édition ? Eh bien, répondais au sondage dans la colonne de gauche pour voir quel sera la prochaine édition ! Vite, vous n'avez que jusqu'au mercredi 20 août 20h30 pour voté !

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    Bonne soirée.


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